Révolution ou Guerre n°11

(Semestriel - février 2019)

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Le rôle idéologique du néo-malthusianisme

Ces dernières années ont vu un renouveau de l’idéologie néo-malthusienne dont la classe dominante se sert contre le prolétariat. Elle est utilisée pour justifier l’imposition de mesures d’austérité avec l’argument selon lequel le niveau de vie "confortable" (c’est-à-dire un pouvoir d’achat suffisant pour obtenir les nécessités basiques telles que la nourriture ou l’électricité) de fractions du prolétariat du monde développé exerce une pression insoutenable sur la biosphère et menace la survie à long terme des espèces. Un véritable problème – la destruction de l’environnement naturel dont dépend l’existence de l’humanité – est ainsi présenté d’une manière mystifiée selon laquelle la population humaine comme un tout porterait une égale responsabilité. Le but de cette mystification est de cacher le fait que c’est l’obsolescence du capitalisme qui menace l’humanité par la guerre et la destruction écologique ; et ainsi de protéger les privilèges de la classe capitaliste et de son existence parasitaire. Tout cet exercice exige un niveau honteux de malhonnêteté intellectuelle. Ce n’est donc pas une surprise si les apologistes de la classe dominante adorent tant cet « avocat acheté, plaidant la cause des ennemis du peuple, thuriféraire éhonté des classes dirigeantes » [1], le pasteur Malthus.

La transition du capitalisme de sa phase historiquement progressive par rapport au féodalisme à sa phase actuelle d’obsolescence historique exigeait aussi une transformation idéologique. Alors qu’au 19e siècle, les économistes bourgeois tel Ricardo pouvaient dans une certaine mesure être impartiaux dans leur argumentation car cela leur permettait, par exemple, de démontrer le rôle réactionnaire joué par l’aristocratie foncière, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Selon Marx, alors que Ricardo voulait la production pour la bonne marche de la production et voyait son potentiel révolutionnaire, Malthus utilisait les prémisses scientifiquement établis pour arriver à des conclusions qui étaient acceptables pour l’aristocratie ou bien pour l’aristocratie et la bourgeoisie ensemble contre le prolétariat et ne désirait la production capitaliste que dans la mesure où elle pouvait assurer une existence confortable aux fractions les plus réactionnaires et parasitaires des classes dominantes, à savoir l’aristocratie et leurs valets dans l’Église.

« Ricardo défend sans égard pour qui que ce soit la production bourgeoise, pour autant qu’elle signifie le développement sans frein des forces productives sociales. Peu lui importe dès lors le sort des agents de la production, capitalistes ou ouvriers. Il s’en tient au droit historique et à la nécessité de ce stade de développement. (…) Malthus souhaite la production bourgeoise, pour autant qu’elle n’est plus révolutionnaire, ne constitue pas une force de progrès historique et fournit simplement une base matérielle plus large et plus commode à la ’vieille’ société » (idem, p. 293).

Maintenant que le rôle révolutionnaire du capitalisme s’est épuisé, l’impartialité apparente vis-à-vis du développement historique de la société n’est plus admissible. L’attachement à l’objectivité et au matérialisme ne l’est pas plus. Alors qu’un matérialisme conséquent est toléré quand son application est réduite et indispensable comme en science et en technologie où il permet la production de produits commercialisables et l’augmentation de la productivité du travail, on se dispense de son application quand il faut étudier la société comme un tout. Car la conclusion qu’il faudrait en tirer serait que le développement du capitalisme représente une période transitoire de l’histoire qui, bien que nécessaire pour créer les moyens matériels pour une société d’abondance matérielle, ne peut pas au final disposer rationnellement de ces moyens – c’est-à-dire qu’il ne peut pas libérer tout le potentiel productif de l’humanité pour satisfaire les besoins humains. C’est pourtant techniquement possible à réaliser d’une manière qui protège simultanément l’environnement naturel alors que celui-ci est aujourd’hui asservi aux besoins de l’accumulation du capital. Donc, alors que la société moderne dispose de la science, elle n’est pas vraiment scientifique. La science est complètement dominée par le capitalisme et est tolérée que dans des limites étroites. En-dehors de ces limites, c’est-à-dire quand on en arrive à la compréhension des rapports matériels et sociaux qui sont à la base de la société comme un tout, les idéologues bourgeois n’ont d’autre ressource que le subjectivisme et la réification.

La réification se réfère à la tendance des économistes et idéologues bourgeois à transformer les rapports sociaux, institutionnels et de classe en des catégories universelles et des lois naturelles éternelles. Cette tendance est typique de l’activité intellectuelle sous le mode de production capitaliste. Les idéologues bourgeois travaillent dans un sens complètement opposé à l’actuel développement historique ; ils adoptent les catégories sociales capitalistes comme données, comme la prémisse du développement historique, et ils en déduisent le développement historique à partir de ces prémisses qui sont supposées avoir existé de toute éternité comme des lois naturelles. Ainsi, Malthus voit la pauvreté généralisée, la misère, les maladies, les conditions insalubres de travail, et il défend qu’elles sont le résultat de la loi naturelle qui pousse toute vie à se reproduire plus vite que le rythme de croissance de la production agricole ou, dans sa version moderne, au-delà de la capacité limite de l’écosystème dont nous dépendons. Ces phénomènes sociaux indésirables qui sont les résultats concrets des rapports sociaux capitalistes, se transforment en la conséquence lamentable mais finalement bénéfique d’une loi naturelle – la croissance démographique effrénée – qui caractérisent tous les êtres vivants. Sous la critique cinglante de Marx, « le fameux principe naturel de la population de Malthus retrouve la place qu’il mérite : c’est un effet variable, la cause étant les conditions économiques de chaque mode de production spécifique » [2]. Cependant, la réification ne doit pas être réduite simplement à une perception incorrecte de la réalité. Elle sert un objectif défini pour la classe dominante. Si l’on accepte que la société est organisée selon les lois éternelles de la nature humaine, on adopte essentiellement une attitude fataliste qui convient très bien à la classe dominante ; il est possible de changer les lois déterminées socialement, mais on ne peut pas changer les lois naturelles éternelles.

Alors que pour Malthus, l’existence d’une population excédentaire est le résultat de la loi naturelle qui oblige tous les êtres vivants à se reproduire au-delà du niveau que peut supporter le système dont ils dépendent, la conception marxiste de la sur-population est liée au concept de l’armée de réserve de travail. L’amélioration continue, poussée par la nécessité d’accroître la productivité et la rentabilité des technologies industrielles et la croissance de l’automatisation, s’inscrit dans un processus qui modifie la composition organique du capital, ou le rapport du capital constant au capital variable, en faveur du capital constant. Comme la production capitaliste devient de plus en plus intensive, de nombreux travailleurs sont licenciés et contribuent au gonflement des rangs de chômeurs, ce qui exerce une pression à la baisse sur les salaires et modifie le type d’emplois disponibles dans le secteur donné. Ceci a pour effet simultané de retirer du processus de production la source ultime de profit du capital, le travail vivant, ainsi que d’appauvrir les "consommateurs" nationaux et donc de diminuer la capacité du marché intérieur à absorber ce qui a été produit. Tout ce processus et les contradictions qui lui sont inhérentes, y compris la tendance à la baisse du taux de profit, sont le résultat de la propriété privée des moyens de production, de la production pour l’échange et de la loi de la valeur.

L’"erreur" de Malthus n’est pas innocente. L’idéologie n’est pas simplement un point de vue incorrect empiriquement, mais une mystification qui sert aux intérêts objectifs de la classe dominante (dans le cadre historique dans lequel il vivait, c’était la classe des rentiers) et qui a une force matérielle. C’est dans ce contexte que nous pouvons interpréter les prescriptions de Malthus pour "résoudre le problème de la population" : augmenter la production de produits de luxe au détriment de la nourriture et des autres biens courants de consommation pour décourager la prolifération des masses appauvries, et créer des situations qui permettent une augmentation bienvenue des taux de mortalité, tout en prêchant en même temps la retenue morale [3].

Néo-Malthusianisme

Malthus a plaidé pour la nécessité d’une classe de consommateurs improductifs, pour des "acheteurs qui ne sont pas des vendeurs", pour fournir un marché aux capitalistes afin qu’ils réalisent leurs profits en vendant les marchandises qu’ils produisent à leur valeur. Cela incluait les classes non productives tels que les propriétaires fonciers, les pasteurs, le clergé, etc. Cet argument était destiné à prouver aux capitalistes qu’ils avaient besoin de la classe non productive à laquelle appartenait Malthus. Cependant, Malthus n’explique pas comment ces acheteurs acquièrent les moyens d’agir en tant qu’acheteurs, « ...comment ils doivent d’abord, sans fournir d’équivalent, retirer aux capitalistes une partie de leur produit, afin de s’en servir pour racheter avec celle-ci un peu moins d’un équivalent » [4]. Néanmoins, malgré la nature manifestement stupide et égoïste de cet argument, il existe un parallèle notable entre celui-ci et les propositions keynésiennes d’intervention de l’État dans le cycle économique, soit en manipulant les taux d’intérêt pour favoriser l’investissement, soit par des moyens plus directs d’accroissement de la demande globale comme les dépenses publiques. Nous pouvons ajouter à cela la proposition d’un revenu de base universel. Il s’agit de créer une demande effective. Peu importe qu’une issue pacifique à la crise soit vouée à l’échec car c’est le processus même de l’accumulation du capital qui garantit la surproduction ou, ce qui revient au même, la sous-consommation. L’essentiel est de créer l’illusion d’une sortie des contradictions du capitalisme qui se situe encore dans le cadre du capitalisme.

À commencer par Keynes et ses disciples, la bourgeoisie a cherché à actualiser les idées de Malthus, à les transformer de défense de la classe des rentiers parasites et réactionnaires dans le contexte de l’ascendance du capitalisme en un argument pour l’État providence et en une tentative de concilier les contradictions inconciliables du capitalisme pendant la période de décadence du capitalisme. De plus, le malthusianisme et sa forme moderne ont respectivement servi et continuent de servir d’excuse pour la misère et la famine. C’est en adaptant l’argumentation de Malthus que le journal The Economist de 1848 a justifié la famine des paysans irlandais [5]. Tout comme Malthus, The Economist, la voix par excellence de la bourgeoisie britannique, a soutenu que la famine, bien que malheureuse, était finalement nécessaire parce qu’elle agit comme un frein à une croissance démographique effrénée.

L’échec de la pensée malthusienne à expliquer le taux d’augmentation des rendements agricoles, ou sa vision manifestement fausse selon laquelle un niveau de vie plus élevé est lié à un taux de croissance démographique plus élevé, plutôt que de conduire à un rejet des vues de Malthus, a plutôt conduit à son adaptation et sa modernisation sous la forme du néomalthusianisme, qui lie la croissance de la population humaine à la destruction de la biosphère. Alors qu’auparavant, Malthus considérait le rapport entre la croissance démographique et l’augmentation des rendements des cultures qui, selon lui, ne pouvait maintenir la croissance de la population, les néo-malthusiens utilisent le concept de la capacité limite de la biosphère pour soutenir qu’il est nécessaire de réduire la population humaine. La manière dont cette réduction se réaliserait varie selon les recommandations les plus modérées aux recommandations génocidaires les plus extrêmes. L’erreur des néo-malthusiens, bien sûr, est de considérer l’impact de la population humaine sur la biosphère comme dépendant principalement de la taille de cette population, sans tenir compte du mode de production de la société, qui détermine comment l’humanité interagit avec la nature et donc l’impact que celle-ci a sur elle

Il existe des solutions techniques à la dégradation de l’environnement et au changement climatique. On a démontré que des dispositifs étaient capables d’éliminer physiquement le CO2 de l’atmosphère en agissant essentiellement comme des plantes artificielles. Si plusieurs centaines de millions de dispositifs de ce type étaient produits et distribués dans le monde, il serait possible de réguler globalement la concentration de CO2 dans l’atmosphère. À titre de comparaison, on estime qu’en 2017, 73,5 millions d’automobiles ont été produites [6]. Si la société capitaliste a la capacité de produire des centaines de millions de voitures en l’espace de quelques années, cette capacité d’utilisation rationnelle, qui n’est possible que sous le communisme, pourrait permettre de résoudre le problème du changement climatique d’origine humaine. En outre, des méthodes ont été proposées pour augmenter l’albédo [7] et, de cette manière, réduire la température moyenne mondiale.

Face à ces solutions techniques potentielles à la dégradation de l’environnement, un ’New Deal vert’ représente-t-il à la fois un moyen de sortir de la crise et un moyen de remédier à l’environnement, le tout sans avoir à surmonter le capitalisme ? Si la Grande-Bretagne pouvait consacrer environ 50 % de son PIB à ses dépenses militaires pendant la Première et la Seconde Guerres mondiales, ne serait-il pas possible de prendre un engagement similaire pour lutter contre le changement climatique ? Ne retenez pas votre souffle. Si les capitalistes préfèrent investir dans l’armement plutôt que dans de grands projets d’infrastructure, c’est parce qu’après une guerre majeure, il y a la perspective d’une nouvelle accumulation de capital. Les dépenses militaires ne sont pas des dépenses inutiles du point de vue de la bourgeoisie [8], alors qu’un New Deal vert le serait.

En effet, le néomalthusianisme sert à masquer l’incapacité du capitalisme à satisfaire les besoins humains ainsi que son absence totale de perspective pour l’avenir, en justifiant la pauvreté et l’austérité par le fait que nous surchargeons la terre en raison d’une volonté biologique de prolifération, plutôt que par l’incapacité du capital à trouver des opportunités d’investissement rentable pour répondre aux besoins humains. Keynes a fait valoir qu’il était possible d’atteindre un point d’équilibre où il y aurait le plein emploi. Mais les seules circonstances dans lesquelles cela a été le cas ont été les guerres mondiales. Combiner notre impressionnante capacité technique avec la masse de l’humanité que le capitalisme rejette en tant que population excédentaire – qu’il enferme dans les bidonvilles et pour laquelle il invente des raisons pour justifier son élimination par le génocide ou la famine – dans le but de donner accès à l’eau, l’assainissement, l’électricité, l’alimentation, la santé, l’éducation ainsi que la réhabilitation du milieu naturel, nous permettrait certainement d’atteindre ces objectifs. Dans une société communiste, une fraction des ressources gaspillées chaque année par l’impérialisme pour se préparer à une guerre mondiale généralisée suffirait à fournir à chaque être humain l’accès à l’assainissement, à l’eau, à l’électricité, à Internet, à l’éducation, à la nourriture de qualité et aux loisirs. Une fraction du budget militaire mondial de 2017 serait suffisante pour assurer à chaque être humain sur la planète l’accès à l’assainissement, à la nourriture, à l’électricité et à l’enseignement primaire.

Ce n’est nul autre que ce mode de production, dépassé et nuisible et qui menace de déclencher une guerre d’une ampleur sans précédent, qui empêche que ce qui précède ne puisse se réaliser. La séparation du monde en États-nations antagonistes, le caractère anarchique de la production et la contradiction entre le caractère socialisé de la production et son appropriation privée empêchent que des solutions techniques cohérentes au problème écologique soient mises en œuvre, voire sérieusement envisagées. Le contrôle du climat devient un enjeu inter-impérialiste car différentes bourgeoisies nationales préféreront que le thermostat global soit réglé à des températures différentes en fonction de leurs intérêts particuliers.

En tant qu’espèce, nous sommes loin des limites de population que la Terre pourrait vraisemblablement soutenir. Les aliments pourraient être produits de manière à recycler l’eau, ce qui réduirait la consommation d’eau de 95 %. L’énergie pourrait provenir de la fission nucléaire et de l’énergie solaire, notamment en installant des capteurs solaires dans l’espace. La plupart des matériaux dont nous aurions besoin, y compris les matières volatiles et les métaux, pourraient être obtenus dans l’espace en quantité beaucoup plus importante que sur terre. Mais s’il s’agit d’une possibilité matérielle, cela ne peut se faire dans le cadre du capitalisme, dans lequel tout progrès technique et scientifique sert avant tout l’impérialisme. Pour que la capacité technique soit déployée à son plein potentiel vers des fins rationnelles et décidées collectivement, le mode de production capitaliste doit être dépassé. Si ce mode de production obsolète persiste, il engendrera une misère de plus en plus grande et constituera un risque pour la survie à long terme de l’espèce.

Il est clair qu’il n’y a pas de solutions aux problèmes créés par le capitalisme qui soient purement techniques, indépendamment des intérêts de classe qui sont en jeu. Concrètement, la condition préalable à la mise en œuvre des solutions techniques à la dégradation de l’environnement et à l’insécurité alimentaire à une échelle importante est l’abolition consciente des relations sociales capitalistes. Malgré les illusions utopiques de la possibilité d’un capitalisme écologiquement sain, en Amérique du Nord c’est souvent considéré comme le résultat d’un grand nombre de décisions individuelles et éthiques d’achat ou peut-être d’un New Deal vert, la seule force sociale capable de changer fondamentalement la société est celle qui la reproduit quotidiennement, le prolétariat international.

En affirmant ses intérêts de classe, le prolétariat résiste à la fois à la guerre impérialiste et, par sa lutte, prend conscience de la nécessité historique objective d’abolir le capitalisme, ouvrant la perspective d’une société dans laquelle l’ingéniosité humaine collective peut être consacrée exclusivement à la satisfaction des besoins humains tout en gérant l’environnement naturel.

Stavros, Janvier 2019

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Notes:

[1. K. Marx et F. Engels, Critique de Malthus, Petite collection Maspero, p.135.

[2. Roger Dangeville, présentation de la Critique de Malthus par K. Marx et F. Engels, Petite collection Maspero.

[3. Pour limiter la natalité… ndt.

[4. Ibidem, p. 455.

[5« ...la population, qui augmente rapidement, a été réduite, par des actes dont elle est principalement responsable, à la seule dépendance à la culture précaire de la pomme de terre. Il serait injuste pour l’Irlande – ce serait négliger un grand devoir qui nous est imposé en ce moment – que nous n’indiquions pas que cette calamité, en prenant cette forme aggravée, est dans une large mesure le résultat naturel de ce crime qui a empêché les gens de disposer d’autres ressources. Que les innocents souffrent avec les coupables est une triste vérité, mais c’est l’une des grandes conditions dans lesquelles toute société existe. Chaque infraction aux lois de la morale et de l’ordre social apporte sa propre punition et ses inconvénients. »

[6. https://www.statista.com/statistics/262747/worldwide-automobile-production-since-2000/ : ’In 2017, some 73.5 million cars were produced worldwide.’

[7. « L’albédo est le pouvoir réfléchissant d’une surface, c’est-à-dire le rapport de l’énergie lumineuse réfléchie à l’énergie lumineuse incidente. (…) L’albédo est l’un des indicateurs prévenant de la température de la surface de la Terre » (wikipedia).

[8. cf Paul Mattick. Marx et Keynes.