Nous reproduisons ici la "Réponse aux calomnies" que nos camarades de la Tendance Communiste Internationaliste en Italie, le Parti Communiste Internationaliste (Battaglia Comunista), ont faite après avoir subi une campagne de rumeurs et dénigrements contre ses membres.

Nous voulons exprimer notre solidarité avec eux, avec l’organisation et toute la Tendance Communiste Internationaliste. La prise de position parle d’elle-même et nous ne développons pas plus notre dénonciation de ce type de comportements faits de manœuvres secrètes, de rumeurs et calomnies.

Comme le dit le communiqué de BC, quand des attitudes individuelles doivent être critiquées, cela doit « être fait publiquement, exposé à la lumière du jour » avec des « preuves » afin que les militants accusés et l’organisation puissent répondre et se défendre. Par ailleurs, face aux manœuvres et manipulations qui se font en silence, d’où qu’elles viennent, la meilleure des réponses et des défenses – celles-là même que le mouvement ouvrier a toujours utilisées – est de rendre publics ces agissements. Ainsi, ils perdent une grande partie de leur efficacité : soit les individus qui en sont les porteurs – directement ou indirectement liés à la police, soit psychologiquement malades – sont démasqués et ne peuvent plus agir ; soit au minimum, ces agissements perdent une grande partie de leur pouvoir de nuisance.

Le GIGC soutient les camarades qui subissent cette campagne de dénigrement parce que ces agissements sont contraire à la méthode prolétarienne.

Solidarité avec la TCI, Battaglia Comunista et ses militants !

Le GIGC, 19 avril 2015.

Prise de position du Parti Communiste Internationaliste
(Battaglia Comunista)

Nous avons décidé de dénoncer une campagne très grave et écoeurante menée par quelques anciens militants de notre Parti.

Ils ont fait circuler des rumeurs de dénigrement contre quelques uns de nos membres, particulièrement les camarades les plus connus. Leurs accusations insensées ne nous ont rien épargné : peur, lacheté, opportunisme des individus, jusqu’à des accusations de liens avec des forces de l’État bourgeois. Leurs calomnies ont été diffusées parmi les militants d’autres organisations communistes, dans le “ mouvement ” et même parmi les contacts internationaux de la Tendance Communiste Internationaliste (TCI).

C’est une véritable campagne de diffamation, soigneusement systématique, caractérisée par deux “ critères méthodologiques ” :

1- Les allégations abjectes n’ont jamais été rendues publiques, exposées au grand jour. Sachant qu’ils mentent, les diffamateurs préfèrent la méthode plus subtile et obscure des commérages murmurés.

2- Ils n’ont jamais produit le plus petit morceau de preuve à l’appui. Mais puisque ceux qui font des accusations ont la charge de produire des preuves, l’absence totale de preuve concrète est la preuve de l’iniquité de ces individus et de leurs manœuvres.

Il est aussi significatif de relever que ces calomnies abjectes ne sont apparues qu’après que ces éléments aient quitté l’organisation. Il semble maintenant que pour certains de ces ex-camarades, après avoir quitté notre organisation, les attaques haineuses contre le Parti Communiste Internationaliste (et contre toute la TCI) soient devenues le principal but de leur politique, si ce n’est de leurs vies.

En bref, c’est la politique de clique que nous avons toujours méprisée : au lieu de confirmer la validité de leur propre pratique dans le monde réel, ils préfèrent – en l’absence de quoique ce soit de plus profond – se légitimer en jetant de la boue sur nous et sur nos militants animés par leur rancune tenace et leur propre misère politique et humaine.

Dans l’histoire de notre Parti, une chose aussi grave n’a d’équivalent – toutes proportions gardées – que durant la 2e Guerre mondiale quand les militants internationalistes étaient la cible des sbires de Togliatti [le grand chef stalinien italien, l’équivalent de Maurice Thorez pour le PCF, ndt.] qui justifiaient leur campagne de persécution allant jusqu’aux assassinats en nous accusant d’être “ au service de la Gestapo ”.

Nous dénonçons, publiquement et au grand jour, une manœuvre qui porte tous les signes de la provocation politique afin de créer la suspicion et des difficultés – voire de saboter – notre travail politique.

Le Parti Communiste Internationaliste rejette par tous les moyens possibles cette calomnie portée par ceux qui préfèrent nager dans les eaux troubles de la provocation plutôt que de clarifier leurs intentions politiques. Et comme toujours, nous continuerons notre travail de construction de l’alternative révolutionnaire et communiste à ce système et de construction du parti révolutionnaire de classe.

Les militants du Parti Communiste Internationaliste (Battaglia Comunista)

Dimanche 12 avril 2015 (Traduit en français par le GIGC).