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La dernière attaque du CCI ou l’hommage du vice à la vertu (Communiqué du 7 mars 2021)
De nouveau, le CCI honore l’ex-Fraction interne du CCI et le GIGC d’un texte de 9500 mots – rien que cela ! – dans lequel il nous traite pour la énième fois de groupe policier. Aux quelques lecteurs qui pourraient encore être effrayés par le torrent d’accusations, qu’ils sachent que la FICCI en son temps a démenti systématiquement chacune d’entre elles. Si besoin, ils peuvent se rapporter aux sommaires de ses 60 bulletins [1]. Le prétexte de cette litanie sans fin de calomnies [2] répétées ad nauseam depuis vingt ans (!) ? La dénonciation par le CCI du groupe Nuevo Curso [3] (NC), du fait de l’activité professionnelle d’un de ses membres qu’il nomme Gaitzka, et notre défense de principe de ce groupe révolutionnaire, même s’il a fini par adopter des positions étrangères à la Gauche communiste.
La stupidité et les contradictions du propos ne font qu’exprimer l’impasse politique, du point de vue prolétarien, dans lequel le CCI s’est enfermé avec sa théorie du parasitisme. Deux exemples ici :
selon le texte, « il n’existe nulle part la trace d’une argumentation "politique" de la FICCI mettant clairement en évidence ses "divergences de fond" avec le CCI. » Pourtant sa note 21 cite un extrait d’un de ses articles, Sur la théorie de la décomposition du CCI, qui renvoie lui-même à quatre textes politiques tout aussi argumentés de la FICCI ! Il eut été difficile de faire mieux pour contredire la thèse initiale ;
le GIGC connaissant « l’aventurier Gaitzka » – par la grâce du Saint Esprit ? – aurait dû dénoncer NC au moment même où, à peine apparu, ce groupe affichait sa volonté de se rapprocher de la Gauche communiste jusqu’à se fixer comme orientation l’adhésion à la TCI, que, en passant, nous avions soutenue et saluée en son temps. Pourtant, malgré ses capacités évidentes pour la reconnaissance faciale ou numérique, la note 30 nous informe d’une correspondance toute fraternelle entre NC et le CCI en 2017. Si le danger était connu et si grand, pourquoi avoir attendu trois ans pour dénoncer et prévenir contre « l’aventurier » et Nuevo Curso ?
Et puisque le CCI insiste, il nous contraint à évoquer un fait qui montre toute l’ampleur de son hypocrisie. Si nous avons bien compris, il reproche au membre de NC d’avoir côtoyé des politiciens bourgeois dans le cadre de son travail. Cette proximité personnelle, délicate sinon dangereuse en soi pour tout militant communiste, n’avait pas provoqué la même réaction outragée de sa part lorsqu’un de ses membres affichait une proximité du même ordre. Ce camarade, connu sous le nom de Jerry Grevin est aujourd’hui disparu [4]. Précisons que, pour notre part, nous lui gardons tout notre respect militant et fraternel. Délégué de la section du CCI aux USA à son Bureau international durant plus de trente ans, il « arrondissait ses fins de mois » en rédigeant des livres sous le nom de Jerry Bornstein. Précisons aussi qu’il disposait d’une emploi stable et d’un salaire confortable. Aucune contrainte financière donc. Il ne s’en cachait pas et une grande partie du CCI était au courant. Il rédigea un de ses livres en collaboration avec l’ancien chef du gouvernement allemand et ancien maire de Berlin au temps de la guerre froide, Willy Brandt, c’est-à-dire avec un des plus éminents hommes politiques de la bourgeoisie internationale des décennies 1950 à 1970. La similitude avec la situation pour laquelle ce Gaitzak est condamné, est particulièrement frappante, n’est-il pas ?
Les principes anti-parasitaires du CCI ? À géométrie variable. Tripatouillés en fonction de ses intérêts sectaires immédiats. 600 mots et une page, photo comprise, contre les 9500 mots et 15 pages du CCI suffiront largement.